Julie Le Breton, descend du Mont St-Michel. Sa famille n’a pas couru loin pour trouver son nom. Donc en descendant, elle rencontra Christophe qui remontait des bords de plage, de Marseille. L’histoire dit qu’ils redonnèrent vie à des vignes, au pied des Cévennes, à Arpaillagues… Mais bon, pas tout de suite, car le vin c’est toute une histoire.

Julie a commencé dans le monde du vin avec Yann Chave, puis au Domaine des Lys tandis que Christophe, intermittant du spectacle, ingénieur du son, s’est fait avec force et perservérance, en travaillant dans plusieurs domaines, et ensuite passer un bac viti-oeno pour pouvoir jouer les premiers de cordées et avoir les bases techniques.

Et puis une histoire ça se construit avec de la volonté, de la passion, et aussi sur une belle partition. Le duo fait ses gammes avec du bon son qui leur colle aux oreilles pour les accompagner. Ils s’entrainent mutuellement, l’un soulevant l’autre et ainsi de suite.

Et pour un bon vin, il faut de la joie et que les cœurs s’y mettent. Car une histoire a ses légendes (et celles-là, est bien réelles).

1er vin La Glaciere, sous l’oeil goguenard et souriant d’Olivier Privat du Domaine des Lys. Dans cette belle ambiance une bande de joyeux lurons les aident à confectionner ce petit trésor juteux, frais, sur le fruit; 3000 btl pour commencer.

En 2016, ils reprennent cette fois ci , bien à eux, 5 hectares sur les haut d’Arpaillargues, près d’Uzes. De semaines en week-end ils façonnent les vignes quelques peu laissées dans leur jus. Un travail de titan, des sacrifices et un point d’honneur a ne rien lâcher.

4 cuvées explosives, des canons de la bombe à s’en mettre plein les papilles « Le Pello », « Balthazar », « Les canailles », et « Coste Joulène ».

Julie et Christophe, c’est vraiment des vignerons à suivre, trop longtemps que je marche à petit pas pour aller au-devant d’eux, une forme de timidité, l’occasion était trop belle. The suite !!!