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Vins naturels

Le vin naturel

Des vins naturels vivants et libres, de la vigne à la dégustation, qui sentent bon la nature !

Ces vins « alternatifs » à la production dominante font de plus en plus d’adeptes parmi les vignerons eux-mêmes et des consommateurs lassés par la standardisation des goûts.

Une histoire de vins qui date de la nuit des temps, de nos ancêtres, en passant par nos grand-parents jusqu’à cette nouvelle génération de vignerons !

Si les vins naturels sont parfois objets de méconnaissance ou d’apriori, en quelques mots, j’espère vous donner l’envie de les déguster.

Des vignerons pionniers Marcel Lapierre, Pierre Overnoy, , Pierre Frick, ou le sommelier Jacques Niereport (AVN) ont relancé les vins naturels. Ils sont aujourd’hui suivis par de nombreux vignerons à l’image de Jeff Coutelou, Clos Fantine, Thierry Puzelat, Albert Mosses, et plus encore, fers de lance de la défense des vins naturels et de l’environnement. Ils accompagnent une nouvelle génération de vignerons, cavistes, sommeliers, bloggeurs mettant les vins naturels à l’honneur

….. et c’est tant mieux et si bon, et pour moi sans prise, ni mal de tête.

Ces vignerons reviennent à l’essence même de la nature, avec parfois ses caprices mais aussi et surtout ses délices.

Les vins naturels sont élaborés à partir de raisins issus de l’agriculture biologique (avec ou sans certification), les vignes sont conduites sans intrants chimiques, de synthèses ou engrais (Monsanto et Bayer, bouh ! nous n’en voulons pas).

Ces vignerons travaillent leurs sols avec le respect du vivant et de tous les éléments naturels qui donnent vie à la terre. Cette logique de culture est poussée jusque dans la vinification, élaborée sans produits œnologiques*, pas ou très peu de sulfites.

Le vin naturel vise à retrouver l’expression d’un terroir, loin des pratiques formatées et conventionnelles*.

En choisissant cette voie éthique et responsable, le vigneron travaille son terroir en labourant avec précaution, parfois avec des chevaux de traie. Il se soucie des sous-sols dans lesquels les racines de la plante puisent leurs éléments naturels et leurs energie, et protège donc l’écosystème. L’accent est mis sur les raisins, en privilégiant la qualité plutôt que la quantité.

Certains pratiquent la viticulture biodynamique*. Celle-ci renforce le lien entre le vigneron et son vignoble, en suivant notamment un calendrier lunaire pour travailler la vigne, et préconise des préparations homéopathiques visant à nourrir sainement les sols.

Les vendanges manuelles sont préférées aux mécaniques. Seules les levures indigènes sont autorisées pour démarrer la fermentation et l’usage de soufre est minime (30mg/l pour les rouges, 40mg/l pour les blancs tolérés) voire nul (mention « Vin sans sulfites ajoutés »).

Les manipulations sont douces et lentes afin de ne pas modifier ni maquiller l’âme du vin : peu ou pas de soutirages, élevages sur lies, filtrations faibles, etc. Le vigneron bio ou naturel accompagne le vin pour garantir le reflet naturel du jus.

Nous ne dégusterons donc ensemble que des vins éthiques et responsables, la puissance et la légèreté de la terre, le bien-être et la grâce des senteurs de nos terroirs, et la découverte de cépages autochtones et parfois méconnues.

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